Actions-obligations: le mouvement de balancier se poursuit.
Les volumes révisés pour le mois de février confirment le rebond du marché des fonds de placement à 1’122 milliards de francs. La barre des 1’100 milliards qui avait été atteinte et maintenue sur une période de plusieurs mois en 2018 est donc à nouveau d’actualité.
Mars a vu la poursuite de la hausse des volumes, soutenue à la fois par de nouvelles souscriptions ainsi que par des marchés boursiers bien orientés, y compris sur l’obligataire et le franc suisse. Les volumes estimés s’établissent ainsi à 1’129 milliards de francs, soit seulement 11 milliards en retrait par rapport au maximum atteint en 2018.
Mars aura à nouveau été un mois de forts rebalancements puisque entrées et sorties nettes cumulent à 9.1 milliards, chiffre provenant de 5.3 milliards d’entrées nettes sur les fonds obligataires et de 3.8 milliards de sorties nettes pour l’ensemble des autres classes d’actifs. Il est intéressant de noter que les investisseurs ont continué leur mouvement de balancier sur les fonds obligataires puisque janvier avait vu 6.1 milliards d’entrées nettes, suivies en février de 5.6 milliards de sorties et à nouveau 5.3 milliards d’entrées en mars.
Sur le premier trimestre de cette année, toutes les classes d’actifs ont bénéficié de flux nets positifs, sauf les fonds de matières premières et les fonds alternatifs. La première marche est occupée par les fonds obligataires qui ont récolté près de 6 milliards d’argent frais.
«En mars 2019, les investisseurs en Suisse ont confié 1129,3 milliards de CHF à l’industrie des fonds (février 2019: 1121,5 milliards de CHF). Les marchés d’actions importants n’ont que légèrement progressé au cours du mois sous revue. En conséquence, la croissance du marché suisse des fonds a été inférieure à celle du début de l’année. Les investisseurs sont redevenus plus prudents, comme en témoignent les flux de trésorerie. Des désinvestissements ont été opérés dans les fonds en actions et seuls les fonds obligataires ont pu acquérir de l’argent frais», a expliqué Markus Fuchs, directeur général de la SFAMA, la Swiss Funds & Asset Management Association.