L’économie américaine est sans conteste l’une des plus dynamiques et innovantes au monde. Mais la politique restrictive de la Fed et les risques de récession créent une situation incertaine pour les investisseurs.
Dans ce contexte, les petites valeurs apparaissent bien plus intéressantes que les grandes capitalisations, surtout si l’on joue cette classe d’actifs prometteuse par le biais d’une stratégie Long/Short. C’est notamment le cas du fonds Prosper Stars & Stripes, qui a brillamment su déjouer les obstacles de ce début d’année. Au 15 mai dernier, avec une performance YTD de +9.3%, contre +0.5% pour l’indice Russell 2000, avec un risque deux fois inférieur.
Si une récession semble inévitable…
Avec la croissance américaine qui montre des signes de ralentissement, les investisseurs s’inquiètent légitimement d’une éventuelle entrée en récession de la plus grande économie mondiale, d’autant plus que, sous l’impulsion de la Fed, les taux d’intérêt à court terme restent élevés.
Cette situation se traduit par une inversion record de la courbe des taux US, comme on peut le constater sur le graphique ci-dessous, qui montre la différence entre les taux à 10 ans et à 3 mois.
Or, historiquement, chaque récession aux Etats-Unis a été précédée par une période d’inversion de la courbe des taux. Comme cette inversion n’a jamais été aussi forte, on peut donc craindre que l’économie américaine entre très prochainement en récession.
Il faut dire que la Fed a clairement indiqué que l’inflation était désormais sa priorité No 1. Il ne faut donc pas s’attendre à brève échéance à un relâchement de sa politique monétaire. Force est de constater que les politiques monétaires et fiscales ont été si accommodantes pendant la pandémie que la hausse de la masse monétaire a atteint des niveaux proches de ceux atteints pendant la Seconde Guerre Mondiale. Pour retrouver un niveau proche de sa tendance à moyen terme, la masse monétaire devra sévèrement se réduire de quelque USD 4 trillions, ce qui aura certainement un impact sévère sur la croissance.
Lorsqu’il s’agit de redescendre sur terre, ce qui fait la différence, c’est la brutalité de l’atterrissage. Or, en matière de ralentissement économique, ce qui distingue un «soft landing» d’un «hard landing», ce sont les conditions d’octroi des crédits bancaires. Malheureusement, la faillite soudaine en mai de plusieurs banques américaines a incité la Fed à exiger des liquidités plus importantes et poussé les banques à resserrer encore davantage leurs conditions de crédits. Dans ces conditions, un « hard landing » apparait de plus en plus probable.
Enfin, si l’emploi restait jusqu’à présent l’un des rares points positifs au milieu d’un océan de statistiques US plutôt moroses, la Fed prévoit que les effets de la hausse des taux vont finir par faire monter le taux de chômage jusqu’à 4.5% à fin 2023 (3.4% en mai 2023), ce qui serait un signal de récession supplémentaire. En effet, une augmentation d’une telle ampleur a dans le passé toujours été accompagné d’une récession. En conclusion, une récession aux USA semble hélas inéluctable.
… Il reste cependant des raisons d’espérer
Dans ce contexte plutôt sombre, il existe toutefois quelques lueurs d’espoir, du moins pour la bourse américaine. En effet, les investisseurs actions anticipent toujours les changements futurs. C’est d’ailleurs pour cette raison que les indices comme le Russell 2000 ont cédé du terrain depuis fin 2021. Les marchés ne vont ainsi pas attendre la fin de tous les chiffres négatifs avant de se porter à nouveau acheteurs et on peut raisonnablement supposer qu’une bonne partie des mauvaises nouvelles est déjà escomptée dans les cours.
Par ailleurs, une analyse statistique nous montre que le marché américain des petites et moyennes capitalisations est proche de son plancher. En effet, entre son sommet de novembre 2021 et son creux de juin 2022, l’indice Russell 2000 a reculé de 32.5%, alors que la correction moyenne depuis son lancement en 1978 n’a été que de 26.0%. Et même en cas de récession, l’ampleur de sa correction moyenne était de 38.6%, comme l’indique le graphique ci-dessous.
Le point bas du marché ne semble donc pas très éloigné, alors que les opportunités de rebond ne manquent pas, du moins pour les petites capitalisations.
Les small caps devraient le plus profiter du rebond à venir
En effet, les small caps bénéficient de plusieurs inefficiences structurelles qui leur permettent de rebondir plus fortement après une baisse. Moins couvertes par les analystes et moins suivies par les grands investisseurs institutionnels, les ETF et les grands hedge funds en raison de leur volume de transactions moindre, elles ne sont souvent pas valorisées à leur juste valeur.
Et si elles ont tendance à sous-performer pendant les corrections de marché (c’est d’ailleurs ce que l’on a pu observer de nouveau durant cette dernière phase de baisse), elles mènent le bal lorsque la bourse reprend des couleurs, avec des performances bien supérieures à celles des grandes valeurs.
Le niveau de valorisation actuel des small caps représente donc un point d’entrée attrayant, surtout si l’on tient compte des perspectives de rebond supérieures.
Une stratégie Long/Short est plus payante
Pour intéressantes qu’elles soient, les petites valeurs restent plus volatiles que les grands titres. L’idéal serait donc de pouvoir profiter de leur potentiel de hausse supérieur, mais sans avoir à subir les baisses plus importantes qu’elles connaissent en cas de correction. S’agit-il d’un rêve utopique? Non, car grâce aux stratégies Long/Short, on peut non seulement réduire le risque en cas de baisse mais également en tirer parti. On bénéficie ainsi à plein de la plus grande dispersion des résultats des petites valeurs.
Le graphique ci-dessous montre le rendement annualisé de tous les titres cotés sur le marché américain pour une période de 7 ans (31.12.2015-31.12.2022) en fonction de leur capitalisation boursière.
Comme on peut le constater, les performances annuelles des petites valeurs US ayant une capitalisation boursière de moins de USD 5 milliards varient entre -69.4% pour les moins bonnes et +128.8% pour les meilleures, soit une dispersion de près de 200% par an! Pour un gérant Long/Short, il existe donc bien plus d’opportunités de maximiser ses résultats sur ce segment de marché que sur les grands titres.
Une approche «bottom up» qui se base avant tout sur des entreprises
Pour en profiter pleinement, il faut un gérant capable de créer de la valeur en identifiant les meilleurs candidats à un investissement Long ou Short. Pour sa part, le gérant du fonds Prosper Stars & Stripes a choisi quelques thèmes à privilégier. Pour les investissements à la hausse («Long»), il s’agit de l’aéronautique commerciale, de l’efficacité électrique ou encore de la production automobile. Du côté des thématiques surévaluées et donc comprenant des candidats à la vente «Short», on trouve des titres subissant le retour de manivelle post-COVID et le resserrement du crédit. Malgré ces orientations générales, la majorité du portefeuille se compose toutefois de titres choisis pour des raisons spécifiques à l’entreprise elle-même, après une analyse fondamentale approfondie. Plus qu’une vision macroéconomique ou des choix sectoriels, c’est bien le choix des entreprises sur lesquelles se positionner qui permet au fonds Prosper Stars & Stripes de créer de la valeur. De fait, 62% de la performance brute provient de la sélection de titres, créant ainsi le fameux «alpha» recherché, aussi bien sur la patte Long que Short du portefeuille.
Regarder le portefeuille vous rappellera à n’en point douter combien l’économie américaine est riche d’entreprises inconnues de ce côté de l’atlantique, au savoir-faire et à l’innovation bien spécifique et dont la valeur n’a d’égale que la variété des secteurs dans lesquelles elles se développent. A titre d’exemple, voici quelques sociétés qui sont actuellement présentes dans le portefeuille: FTAI Aviation, Napco Security Technologies, Abcam pour les longs, ou bien Eagle Bancorp, Lending Club, Olo pour les shorts.
Une stratégie qui a fait ses preuves
Grâce à cette approche qui allie discipline stricte, large diversification et connaissance approfondie du marché, le gérant du fonds a pu tirer le meilleur parti d’un univers d’investissement qui regorge d’opportunités. En résumé, Prosper Stars & Stripes permet de diversifier votre exposition au marché des actions américaines et d’être exposé sereinement au dynamique segment des petites et moyennes capitalisations. Son profil rendement-risque asymétrique donne non seulement l’avantage de participer aux hausses boursières, mais vient efficacement protéger votre portefeuille dans les moments les plus difficiles, moments redoutés par une approche patrimoniale classique, mis en avant avec le graphique ci-dessous.
Transparent et liquide, Prosper Stars & Stripes s’impose donc comme la solution de choix pour diversifier confortablement votre allocation en actions US, d’autant plus que les valorisations actuelles offrent un soutien et un catalyseur aux résultats de la stratégie.
Quelques résultats*:
- Plus de 13 ans de track-record et 8 ans pour le fonds UCITS
- Performance annualisée : +7.0% (vs. +6.1% pour le Russell 2000)
- Volatilité : 10.4% (vs. 20.4 % pour l’indice)
- Corrélations : 63% avec le Russell 2000 et 51% avec le S&P500
- Beta Bull : 0.61 ; Beta Bear : 0.05 ; Sortino: 1.3
- Portefeuille type : ~40 titres long, ~40 titres short, expo nette de ~40%
- Fonds «Best in Class» avec un classement régulier 1er quartile dans l’univers Citywire UCITS L/S Equity : sur 1, 3, 5 ans et depuis lancement.
- Gérant basé à Denver, Colorado, au cœur du tissu économique américain
* Données et statistiques au 30.04.2023
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