En 2025, les placements à risque offriront des opportunités, nécessitant des stratégies diversifiées axées sur les secteurs en croissance et les écarts de taux.
Par Matthew Quaife, Head of Multi Asset Investment Management et Henk-Jan Rikkerink, Global Head of Solutions and Multi Asset
La situation actuelle de l’économie mondiale n’est absolument pas inhabituelle. Il est au contraire tout à fait normal que les marchés traversent des fluctuations plus intenses dans les dernières phases d’un cycle conjoncturel. La croissance économique se maintient aux États-Unis, et en Chine, des éléments de plus en plus nombreux donnent à penser que le gouvernement est prêt à apporter un puissant soutien à son économie.
Tous ces signaux sont encourageants pour les classes d’actifs à risque élevé, même si certaines turbulences ne peuvent être exclues. En 2025, il faudra par conséquent poursuivre les investissements en actions, profiter des écarts de taux sur les marchés mondiaux et tirer parti des plus grandes fluctuations.
États-Unis: moteur de croissance pour le monde entier
Ces derniers temps, l’économie américaine a été impressionnante de résistance, ce qui devrait stimuler les marchés mondiaux des actions. En comparaison avec les géants de la technologie à forte valorisation, les actions d’entreprises de taille moyenne opérant dans certains secteurs précis offrent des cours plus avantageux, des bénéfices solides et l’opportunité de profiter d’une phase de redynamisation de l’économie. Ce constat ne s’applique pas seulement aux États-Unis – au Japon et en Europe aussi, entre autres, la progression des bénéfices s’appuie manifestement sur une base plus large, de sorte que les cours des entreprises moyennes pourraient également s’y envoler.
Recourir aux actions de deuxième série
Dans certains secteurs, la prudence s’impose: il vaut ainsi la peine, pour les actions qui ont brillé dans un passé récent, de gratter le vernis. Prenons l’exemple de l’intelligence artificielle: le domaine renferme assurément un immense potentiel, mais les attentes non moins substantielles liées aux «Sept magnifiques» se reflètent dans leurs cours. Les portefeuilles qui mettent principalement l’accent sur la capitalisation boursière s’exposent à un risque de concentration croissant à cet égard. Les investisseurs pratiquant une plus large diversification devront aussi s’intéresser en 2025 à d’autres innovations, comme les réseaux électriques intelligents ou les nouveaux centres de calcul, par exemple, où les valorisations semblent plus raisonnables. Mais des perspectives de croissance attrayantes peuvent également être dénichées en dehors du secteur technologique. Dans les prochaines années, l’évolution démographique, les réformes économiques et la délocalisation de la production de la Chine vers d’autres pays pourraient favoriser certaines actions sur des marchés tels que l’Inde et la région Asie-Pacifique (ASEAN).
Les matières premières pertinentes pour la transition énergétique peuvent par ailleurs présenter un intérêt pour les investisseurs à long terme. Elles jouent un rôle essentiel dans la décarbonisation et servent en même temps de couverture contre l’inflation. En 2025, leur évolution sera étroitement liée à la situation de la Chine. Si le grand plan de relance chinois annoncé récemment dépasse les attentes, le marché de l’énergie verte pourrait être stimulé dans le pays et les prix pourraient augmenter, notamment pour les métaux.
Emprunts combinés à une stratégie de spread
Pour les titres à revenu fixe également, le contexte est favorable, à la fois les États-Unis et la Chine ayant assoupli leur politique monétaire et le nombre de défauts de paiement ayant diminué récemment. Il en résulte par la même occasion un contexte favorable pour les opérations sur les écarts de rendement à l’échelle mondiale, appelées carry trades. Les spreads de crédit s’approchent toutefois aujourd’hui de leurs records historiques. En pratique, un scénario idéal semble intégré dans les cours à cet égard, comme pour les «Sept magnifiques». Une approche sélective est donc judicieuse.
Compte tenu des fondamentaux positifs et des valorisations élevées, des rendements relativement confortables peuvent être escomptés dans les pays industrialisés. La sensibilité aux mouvements dans les spreads de crédit pourrait être limitée. Un jugement positif est porté à ce jour sur les obligations à haut rendement et brève durée, les produits financiers structurés (CLO) comprenant des primes d’illiquidité et les crédits bancaires de haute qualité.
Dans les pays émergents, les rendements réels peuvent être attrayants, car les investisseurs y sont pour l’instant beaucoup moins optimistes. Il est possible que les banques centrales d’une partie de ces pays baissent davantage encore leurs taux, comme de nombreux acteurs du marché le prévoient actuellement. Les marchés en monnaie locale à haut rendement et certaines monnaies de pays émergents, telles que le real brésilien et le rand sud-africain, méritent donc d’être privilégiés.
Et maintenant?
L’avenir de l’économie américaine, sous le nouveau Congrès républicain et le Président Donald Trump, demeure incertain. Il est probable que le déficit budgétaire se creuse, mais l’économie pourrait y puiser un nouvel élan. Dans cette phase, il pourrait être opportun de passer à des emprunts d’État américains protégés contre l’inflation, plutôt que nominaux, pour mettre les portefeuilles multi-actifs à l’abri des fluctuations. En complément, les obligations d’État allemandes ou néozélandaises, par exemple, pourraient contribuer à amortir les risques inhérents à la hausse des déficits et à l’inflation.
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