Cette année, les actions indonésiennes ont évolué en dents de scie à mesure que les projets budgétaires du nouveau gouvernement faisaient varier les attentes des marchés. Nous avons connu l’abîme. Devons-nous nous attendre à un sommet?
Par Taosha Wang, gestionnaire de portefeuille en chef, et George Efstathopoulos, gestionnaire de portefeuille multi-actifs
La trajectoire chaotique des actions indonésiennes cette année, représentée en bleu dans le graphique, a de quoi surprendre lorsqu’on connaît les atouts structurels du pays. L’Indonésie appartient en effet aux rares pays de l’ASEAN qui jouissent d’une démographie favorable et d’une tendance des multinationales à renoncer à leurs filières d’approvisionnement en Chine au profit d’une plus grande proximité. Les titres y sont encore bon marché au regard des taux de croissance impressionnants de ces dernières années, et sous l’effet de sa composition singulière, le marché n’affiche généralement pas le même comportement que les actions mondiales.
Eu égard à tous ces facteurs, les ventes massives de mars (déclenchées par l’élection du président Prabowo) pourraient, a posteriori, passer pour une opportunité d’achat qui ne demandait qu’à être saisie. Le nouveau président ne s’est guère soucié de rassurer les marchés sur sa responsabilité budgétaire alors que ses plans de dépenses ambitieux suscitaient l’inquiétude. Les actions se sont donc envolées, jusqu’à un nouvel épisode de ventes, en septembre, causé cette fois par l’actualité en Chine, son annonce de mesures de relance éloignant les investisseurs de l’Indonésie.
En décidant de prendre du recul, les investisseurs ont fait fi des leçons qu’ils auraient pu apprendre moins de six mois plus tôt. À nouveau, la croissance à long terme de l’Indonésie n’a pas vacillé et serait même dynamisée par une reprise en Chine. Pékin est le principal partenaire commercial de Jakarta et leur relation prospère d’autant plus que les marchés occidentaux se désintéressent de la Chine. Pour l’essentiel, ce qui est bon pour la Chine est bon pour l’ASEAN.
De surcroît, la reconduction de Mulyani Indrawati au poste de ministre des finances, en octobre, a procuré aux marchés un réconfort supplémentaire quant aux intentions budgétaires du nouveau régime. Elle donne un signe clair de recherche de stabilité. Mulyani Indrawati a servi deux présidents au cours des 20 dernières années, et elle a maintenu le déficit budgétaire de l’Indonésie sous la limite légale de 3% de son PIB tout au long de son dernier mandat.
Les résultats boursiers de l’Indonésie ont été marqués par deux creux cette année. Ils se sont bien rétablis après le premier, et peut-être assistons-nous seulement aux prémices du deuxième redressement.
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