Ed Phelps, de Liontrust, évoque la nécessité de construire des villes plus agréables et plus durables à mesure que la population urbaine mondiale s’accroît.

Par Ed Phelps, analyste en investissement

 

D’ici 2050, plus des deux tiers de la population mondiale devraient vivre en ville, entraînant une hausse de la demande pour de nouvelles infrastructures et la nécessité de maintenir l’intégrité structurelle des bâtiments, avec un impact évident sur l’environnement. Alors, comment assurer la création de «villes plus agréables» avec des résultats plus désirables ?

Construire des villes plus agréables

Aujourd’hui, 55% de la population mondiale vit dans des villes, mais ce chiffre devrait atteindre 68% d’ici 2050, soit 2,5 milliards de personnes de plus. Si l’urbanisation permet d’accéder à un niveau de vie plus élevé dans les économies émergentes, ces villes sont aussi les plus exposées au changement climatique.

Une densité urbaine plus élevée permet une productivité et une innovation accrues pour les industries de services, un meilleur accès aux biens et aux services, ainsi que des constructions et des transports plus efficaces sur le plan énergétique.Mais, elle pose d’importants défis en matière de durabilité. Ainsi, l’étalement urbain accroît considérablement l’impact environnemental des villes (utilisation des sols, transports…), et les problèmes sociaux tels que l’inégalité des revenus entre les localités.

Même sans cela, les villes sont confrontées à des défis tels que la réduction des émissions liées à la construction et à l’exploitation, la fourniture de logements abordables pour les personnes à faible revenu, la lutte contre la mauvaise qualité de l’air et l’adaptation au changement climatique pour faire face aux effets de l’îlot de chaleur et aux inondations des eaux de surface.

De nombreuses solutions émergent pour relever ces défis: méthodes de construction, numérisation des bâtiments, systèmes de chauffage, ventilation et climatisation (CVC) ou systèmes d’automatisation et de contrôle des bâtiments (BACS, pour Building Automation and Control Systems).

Sika — pour une plus grande performance des matériaux de construction

Les fonds Liontrust Sustainable investissent dans des entreprises exposées au thème Construire des villes plus agréables.

Parmi elles, le groupe suisse Sika, fabricant de produits chimiques pour l’industrie du bâtiment. La construction représente environ 80 % de son chiffre d’affaires. L’impact positif de l’entreprise vient de sa capacité à réduire l’impact environnemental des produits.

Pour commencer, 45% des ventes du groupe et 70% des ventes sur les marchés développés concernent la rénovation. En second lieu, ses produits améliorent la durabilité et la longévité.

La production de ciment représente actuellement jusqu’à 8 % des émissions de CO2 mondiales[1]. Mais avec la hausse de la demande d’infrastructures – et donc de ciment – liée  à l’urbanisation croissante, l’impact environnemental de ce matériau clé devrait également augmenter fortement.

Malheureusement, les émissions dues au ciment sont difficiles à réduire, car il n’existe pas d’autres matériaux disponibles à l’échelle requise.

De nombreux produits Sika améliorent les performances des matériaux et permettent ainsi d’en réduire la quantité utilisée ou de prolonger la durée de vie d’un bâtiment. Comme le montre le graphique ci-dessous, allonger la durée de vie utile d’un bâtiment réduit la fréquence des démolitions et des reconstructions, et donc la demande en ressources et les émissions.

2024.07.12.Construction lifespan graph
Source : Présentation de l’entreprise Sika, WBCSD ; modélisation Sika.

La production de ciment représente entre 6 et 8 % des émissions mondiales de CO2, et une réduction d’un quart seulement pourrait nous rapprocher de la neutralité carbone. Sika réalise 80 % de son chiffre d’affaires dans le secteur de la construction et contribue donc de manière significative au développement durable.

Ses compétences en matière de durabilité devraient soutenir une croissance supérieure à celle de l’industrie

La demande pour ses produits chimiques devrait croître plus rapidement que le marché de la construction, puisqu’ils connaissent une plus grande pénétration au sein d’une industrie qui cherche à réduire les émissions de CO2 intrinsèques.

Sika vise une croissance annuelle de son chiffre d’affaires comprise entre 6 et 9%, plus que réalisable grâce à un mélange de croissance organique et de croissance par acquisition.

Sa croissance organique devrait être soutenue par ses importants investissements en R&D, avec des gains de parts de marché à mesure de la création ou de l’entrée sur de nouveaux. En 2021, Sika a déposé 90 brevets et augmenté ses effectifs de R&D de plus de 10 % pour atteindre 1 240 personnes.

Sika est également un acteur majeur du secteur, avec une part de marché de 11 %. Compte tenu de sa taille et du coût du capital relativement faible, la croissance par acquisition constitue un élément central de sa stratégie. Avec l’acquisition d’entreprises plus petites à des multiples de valorisation inférieurs, Sika prévoit de réaliser une croissance qui améliorera ses bénéfices.

[1] Olivier, J., Janssens-Maenhout, G., Muntean, M. et Peters, J. (2016), Trends in global CO2 emissions : 2016 Report (Tendances des émissions mondiales de CO2 : rapport 2016), La Haye : PBL Netherlands Environmental Assessment Agency, http://edgar.jrc.ec.europa.eu/news_docs/jrc-2016-trends-inglobal-co2-emissions-2016-report-103425.pdf (consulté le 27 novembre 2017).


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