Ce début de mois nous a rappelé que les marchés boursiers ne progressaient pas de manière linéaire. Voici donc de bonnes raisons de penser qu’une palette plus large de secteurs d’activité va participer à la hausse des cours.

Par Niamh Brodie-Machura, Co-Chief Investment Officer, Equities

 

Certains investisseurs risquent d’associer l’été 2024 au début de la fin. Mais les signes suggèrent autre chose. Il est fort probable que les actions recommencent à «escalader le mur d’inquiétude» et que les revers d’août 2024 soient bientôt oubliés.

La suite?

Une palette plus large de secteurs d’activité devrait participer à la hausse des marchés des actions. Jusqu’alors, c’était un valeureux petit groupe d’entreprises parmi les 1429 qui composent l’indice MSCI World qui tirait le marché vers le haut. La plupart de celles-ci, de grande taille, étaient certes mieux armées que les plus petites structures pour affronter des taux d’intérêt plus élevés. Une poignée de grands noms de la tech à très forte capitalisation a alors mené la danse, leurs bénéfices et prévisions de bénéfices étant dopés par l’emballement de la demande autour de l’intelligence artificielle (IA).

Mais même si les entreprises actives sur ce terrain ont encore des cartes à jouer, les investisseurs se montrent de plus en plus regardants face au niveau élevé des valorisations et au rythme auquel l’IA est monétisée. Les taux d’intérêt devraient aussi commencer à bouger. Ce sera donc au tour des entreprises plus discrètes, aux bénéfices attendus et aux multiples bien inférieurs, d’imprimer un nouvel élan à l’ensemble du marché.

Opérations de rattrapage

Grâce à la baisse des taux d’intérêt dont elles devraient profiter, les petites et moyennes capitalisations jusqu’alors distancées commencent à rattraper les leaders du marché aux États-Unis et au Royaume-Uni. Certaines capitalisations moyennes prises dans la tourmente des ventes et qui disposent de solides modèles économiques se révèlent à présent attractives. Les conditions sont donc favorables aux actions à cycle précoce, en privilégiant la valeur plutôt que la croissance.

Au Japon, la correction d’août a permis de combler l’écart entre les petites entreprises et le reste du marché. La volatilité à court terme ne devrait pas contrarier les réformes pluriannuelles sur la gouvernance d’entreprise qu’engage le pays et qui incitent les entreprises à se défaire des actifs improductifs et des participations croisées. En fait, la hausse des rémunérations aux actionnaires s’est étendue aux capitalisations moyennes.

Les opérations de rattrapage s’appliquent également aux pays. Le Royaume-Uni par exemple recèle des valeurs intéressantes. Le ratio cours-bénéfice y est d’environ douze fois, assorti d’un rendement des actions de 4%. Le Royaume-Uni pourrait faire la une pour des raisons autres que les récentes émeutes et notamment pour sa politique économique. La Banque d’Angleterre a commencé à réduire ses taux d’intérêt et le marché voit d’un bon œil le nouveau gouvernement qui met l’accent sur la croissance économique, la stabilité politique et le logement.

Quand la poussière sera retombée

Des périodes comme celles-ci sont propices aux investisseurs qui se concentrent sur les fondamentaux. En période d’instabilité, les choses peuvent évoluer rapidement, même quand les fondamentaux sont sains. Il suffit de quelques données économiques et déclarations de politique monétaire pour alimenter la volatilité et déclencher la tourmente qui va se propager, comme ce fut récemment le cas aux États-Unis et au Japon.

Malgré toutes les alertes sur une récession aux États-Unis, les entreprises et les ménages présentent des situations solides. Un atterrissage en douceur reste l’issue la plus probable. Et les opérations de vente massive n’ont rien changé à la trajectoire japonaise, où la reflation amène les entreprises à augmenter leurs marges, leurs dépenses d’investissement et la rémunération des actionnaires. Les actions ont déjà regagné du terrain, l’argent placé intelligemment profitant de bonnes affaires.

Pour un investisseur en actions mondiales, ce placement reste positif sur l’année malgré les récentes ventes.

Maintenir ses investissements est généralement plus payant que de renoncer à des positions pour cause de volatilité. Les actions sont intéressantes du fait de l’effet composé dans la durée, que des réactions motivées par une vision à court terme peuvent anéantir.


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