La plus grande "démocratie du monde" a peiné à trouver un rapporteur ("speaker") alors que son président montre des signes évidents de sénilité. Les grands malades qui nous gouvernent ont changé de nom sauf que…La politique finira-t-elle d’influencer les marchés boursiers ou seuls les taux d’intérêt seront les vrais "influenceurs"?
Joe, le président américain, est un vrai cowboy solitaire et même Jolly Jumper n’arrive plus à le corriger. Le dernier des Dalton, Trump, arrive à perturber le clan des Républicains pour l’élection du speaker pour «The House». Le conservateur Mike Johnson, un fervent partisan de l’ex-président, a été finalement élu mercredi président de la Chambre américaine des représentants. C’est perturbant pour un pays qui se targe d’être une démocratie car Trump réussit son coup. En 2024 ce beau pays fera, à priori, face lors des élections à un combat de coqs vieux, sans grand sens de discernement et capables du pire. Certes, le reste du monde, c’est-à-dire la Russie/Chine/Inde/Brésil, n’est guère mieux représenté. A la lumière de l’intelligence artificielle il semblerait que le monde des vivants soit figé dans de vieilles coutumes et manque cruellement de cette fameuse intelligence.
Et l’Europe dans ce monde parfait? Le Vieux continent veut sauver le monde: climat et guerres diverses font partie du programme. Le roi Macron s’invite dans des négociations sans fin en Israël alors qu’il n’a absolument rien prouvé dans le conflit ukrainien. Mais bon, il faut occuper l’espace médiatique. L’Europe de la finance lave plus blanc que blanc, pardon plus vert que vert, alors que nous savons tous que le «greenwashing» des différents lobbies n’est qu’un écran de fumée. Anecdote du jour: le Département fédéral des finances suisse va plancher sur un projet de réglementation étatique concernant le «greenwashing», pratiqué par le secteur financier. Comme le disait un certain conseiller fédéral : « Rire c’est bon pour la santé ». Tant que le bon peuple continuera de consommer de façon irrationnelle, il est futile de chercher une solution «verte». Franchement, je pense que ma vieille voiture ne pollue pas autant qu’un nouveau véhicule électrique, n’en déplaise aux vassaux de l’industrie automobile (qui cherche à remplacer le parc automobile…). Les titres des sociétés minières et pétrolières ont encore de bons jours devant eux. Je m’inquiète…
Pendant ce temps…
Les bourses européennes sont dans l’attente de la réunion de la BCE. L’indice Stoxx Europe 600 a gagné moins de 0,1%, à 435,27 points. A Paris, le CAC 40 a pris 0,3%, à 6.915,07 points, et le SBF 120 a progressé de 0,2%, à 5.231,84 points. A Francfort, le DAX 40 a terminé en hausse de moins de 0,1%, tandis que le FTSE 100 à Londres s’est adjugé 0,3%. La guerre a du bon pour certaines compagnies dont Dassault Systèmes qui relève ses prévisions de bénéfices et de croissance de bénéfices pour l’année. Le titre gagne 8% à la clôture des marchés. En Suisse, le SMI termine en hausse de 0,23% donc en phase avec les autres places européennes. On prend presque les mêmes et on recommence. Logitech monte de 2,2% et Lonza perd 4,8%. Novartis, Nestlé et Roche ont soutenu le SMI.
Aux Etats-Unis l’ambiance n’était pas à la fête. Le Dow Jones a reculé de 0,32%, l’indice Nasdaq a cédé 2,43% et l’indice élargi S&P 500 a abandonné 1,43%. Pour cause la forte baisse d’Alphabet (-9,60%) dont l’activité dans le domaine du cloud n’a pas été aussi forte que prévue. Ce qui est tout de même extraordinaire c’est que cette activité ne représente que 10% du chiffre d’affaires et a crû de 22% sur le trimestre…Dans la foulée, d’autres titres de la technologie ont pris le bouillon à l’image d’Amazon (-5,58%), champion du cloud dont les résultats sont attendus jeudi, mais aussi Nvidia (-4,31%), Meta (-4,17%) et les fabricants de semi-conducteurs Broadcom (-3,57%), AMD (-5,52%), Intel (-5,09%) ou Qualcomm (-4,21%).
Le marché obligataire n’a pas aidé. Le rendement des obligations du Trésor américain à dix ans monte de plus de 12 points de base, à 4,94%, après la publication de ventes de logements neufs nettement supérieures aux attentes aux Etats-Unis en septembre. Ce nouveau signe de vitalité de l’économie américaine conforte l’hypothèse de taux d’intérêt élevés pendant une période prolongée. En Europe, le rendement du Bund allemand à dix ans progresse de 6 points de base, à 2,883%.
L’or était en hausse de 0,7% à 1’983,89 alors que l’argent a baissé de 0,3%. Par contre le platine et le palladium ont gagné respectivement 1,6% et 0,9%. Les prix du pétrole ont rebondi malgré la hausse hebdomadaire des stocks américains. Le baril de Brent de la mer du Nord a gagné 2,33% à 90,13 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) est monté de 1,97% à 85,39 dollars. Les prix de la plupart des métaux de base ont baissé, à l’image du cuivre qui perd 1,15%.
Ce matin l’Asie suit la tendance de la bourse américaine. L’indice MSCI Asie-Pacifique hors Japon a baissé de 1%. Le Nikkei japonais a chuté de 2%. Les actions australiennes sont tombées à leur plus bas niveau depuis un an. L’indice S&P/ASX 200 a reculé de 0,7%dans les premiers échanges, atteignant son niveau le plus bas depuis le 31 octobre 2022. Le Hang Seng a chuté de 0,8%.
Sources : Reuters, zonebourse, news.metal.com