La guerre en Ukraine engendre une vague d’incertitude qui chahute les marchés financiers.
Transactions
Trois transactions ont été effectuées durant le mois de février. La première a engendré EUR 10 de frais de transaction (y compris le timbre fédéral), la deuxième CHF 13,05 et la troisième EUR 27,35.
Commentaires de marché
Le 24 février, l’Europe et le monde ont découvert avec stupeur que Poutine avait finalement décidé d’envahir l’Ukraine. Les sanctions de la part des gouvernements européens s ont été mises en place avec comme conséquence majeure une envolée des prix des matières premières. Le prix du gaz naturel a bondi de plus de 16% et celui du blé de près de 22%.
Les marchés boursiers ont suivi une tendance inverse. L’indice MOEX russe perdait 30% (rappelons que le marché russe représente 2/3 de l’indice MSCI Emerging Market Europe) alors que l’indice MSCI Emerging reculait de 3,1% en février. En Europe, l’indice Eurostoxx 50 perd 6% alors que le marché suisse (SMI) baissait de 2,98%. Ailleurs dans le monde les marchés ont aussi souffert à l’image du S&P 500 (-3,1%) et du Nikkei (-1,8%).
Le S&P 500 a perdu 5,2% alors que le Nasdaq s’effondrait de 9%. En Europe, l’Eurostoxx 50 baissait de 2,9% et en Suisse, le SMI perdait 5,99%. Au Japon, l’indice Nikkei reculait de 6,2%. Au niveau sectoriel, nous voyons que le secteur de la technologie a souffert alors que les titres liés aux matières premières, tout particulièrement au pétrole, ont montré une belle progression. Les bancaires n’étaient pas en reste grâce à la remontée des taux longs.
Le conflit met à jour la dépendance des européens au gaz et au pétrole russe mais aussi à d’autres matières premières comme le blé ou certains métaux de base. De fait, la hausse de l’inflation prend une nouvelle dimension dans un contexte de ralentissement de l’économie. Les banquiers centraux font donc face à un dilemme. La réaction de marchés financiers montre qu’ils n’aiment guère l’incertitude.
Portefeuille
En février, le portefeuille est en baisse de 2,88% alors que le SMI l’est de 2,98%. La performance du portefeuille est en ligne avec celle du MSCI World hedgé en francs suisses qui perd 2,82%.
Durant le mois, un renforcement de la position en valeurs technologiques et dans le marché suisse a été effectué. Une nouvelle position dans le secteur minier a été créée. Ainsi le portefeuille présente une sur-pondération en «Basic Material» vis-à-vis de l’indice MSCI World. L’idée est d’avoir une exposition forte dans le cycle des matières premières (hors pétrole et produits alimentaires).
Mars 2022
Le conflit se poursuit et les opérateurs en bourse se laissent portés par le flux et reflux de bonnes ou mauvaises nouvelles. Les économistes prennent en compte le ralentissement de l’activité économique et la hausse de l’inflation dans leurs nouvelles projections. Dans cette situation, il est difficile de voir clair. Le portefeuille est investi à 95% et le restera pour l’instant. Aucune modification sectorielle ou géographique n’est prévue durant le mois de mars.
Performance mensuelle
