Parmis les entreprises les plus actives en lobbying, on trouve les géants américains de l'énergie.
Un nouveau rapport du groupe de réflexion InfluenceMap dévoile les entreprises qui exercent l’influence la plus négative à l’encontre des politiques climatiques dans le monde. L’étude conclut que ces organisations utilisent des méthodes de lobbying « prolifiques et très sophistiquées » afin d’influencer les gouvernements sur leurs actions politiques en matière de climat.
En tête de cette liste, on retrouve les géants américains de l’énergie ExxonMobil et Chevron qui, sur la base de l’analyse de plus de cinquante mille éléments de preuve concernant plus de 350 firmes, dont des commentaires sur des consultations, messages de PDG, rapports financiers, comptes-rendus de médias, relations publiques et liens avec des associations professionnelles, sont les entreprises qui feraient le plus d’entraves à la mise en place des politiques climatiques.
Le constructeur automobile Toyota, qui a fait campagne contre les lois proposées pour remplacer progressivement les véhicules à combustion thermique en faveur de la mobilité électrique, se classe au troisième rang, suivi par deux entreprises américaines du secteur des services énergétiques.
En 8e position, le suisse Glencore déploie la majorité de ses efforts de lobbying en faveur du charbon, alors que l’on observe chez d’autres acteurs importants un glissement progressif du discours en faveur du gaz naturel.
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