En janvier, la performance moyenne des caisses de pension de l’échantillon d’UBS s’affiche à 0,29% après déduction des frais.

Le mois de janvier s’est déroulé en deux phases. La première portée par la signature de l’accord de phase 1 entre les Etats-Unis et la Chine et la deuxième entachée par le coronavirus. La peur d’un développement rapide de cette maladie et de ses effets sur la croissance des différentes économies a pesé sur les marchés des actions.

Les soucis sanitaires ont pris la place des développements politiques à la une des journaux et ont même fait de l’ombre aux futures élections américaines. A la fin du mois, plusieurs économistes ont revu à la baisse leurs prévisions de croissance économique pour 2020.

Les marchés financiers ont aussi mis en lumière l’inquiétude des participants. Les matières premières se sont écroulées avec le pétrole et le cuivre ouvrant la marche. Suivent les actions des pays émergents et ensuite celles des pays développés. Seule exception, le marché suisse dont le SMI qui gagne 0,1%.

De l’autre côté du miroir nous retrouvons tous les marchés obligataires. Les indices Barclays US Government Bonds et Euro Government Bonds affichent une performance positive de plus de 2%.

En moyenne, les caisses de pension suisses de l’échantillon affichent donc une hausse 0,29% sur le mois. Les grandes caisses affichent les meilleurs résultats (0,38%). Suivent les caisses de taille moyenne (0,25%) et les petites (0,24%) ferment la marche.

La performance des différentes classes d’actifs montre, sans surprise, la très bonne performance des obligations devisées en francs suisses. Avec un gain de 1,63%, elles sont clairement la meilleure classe d’actifs. Suivent les autres obligations, l’immobilier, les actions suisses et les hedge funds. Le Private Equity/Infrastructure et les actions étrangères sont les deux perdants du mois.

L’indice Pictet LPP 2015-60 souffre de la mauvaise performance des actions étrangères. A contrario, l’indice Pictet ayant 75% en obligations bénéficie de la situation «risk-off».

Le ratio risque/performance sur les 36 derniers mois, se situe à 1,68. La valeur la plus élevée se trouve chez les grandes caisses de pension (1,93) alors que les petites caisses de pension n’enregistrent que 1,51. Au milieu se trouvent les caisses de taille moyenne avec un ratio de 1,69.

En janvier, les différentes tenues des marchés et donc des classes d’actifs ont été les seuls facteurs explicatifs des légères modifications de la structure de placement des caisses de pension. Seules les petites caisses ont réduit leurs liquidités et leurs obligations en faveur des actions et des placements alternatifs.