Ce matin-là, en me levant, je savais déjà que la journée serait différente. Différente parce que le ciel londonien laissait présager d’une météo toute britannique, mais aussi parce que j’allais avoir l’occasion de conduire quelque chose que j’avais entendu « être unique ».

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En arrivant sur le parking de l’hôtel, j’étais déjà dans un autre monde. Un monde qui me propulsait immédiatement dans le milieu des « gentlemen drivers » et autres collectionneurs de voitures classiques.

Imaginez, vous arrivez sur un parking bondé de voitures de collection. Pas des voitures de collection version « matchbox » au 1/36 ème avec lesquelles je jouait dans le bac à sable devant la maison quand j’avais encore besoin que quelqu’un me surveille pour ne pas que je mette le sable à la bouche. Non, des vraies voitures de collection. Des véhicules qui sont sortis d’usine quand vous n’aviez pas encore votre permis de conduire et pour certains, vous n’étiez même pas né.

Me voilà donc en train de tourner autour de la DB5 de ce bon vieux 007, une Aston Martin dans un état tellement parfait qu’elle donnait l’impression qu’elle sortait d’usine. J’inspectais d’ailleurs soigneusement les environs pour voir si par hasard Lord Sean Connery n’était pas dans les environs, mais après m’être assis à l’intérieur et cherché en vain le bouton du siège éjectable, j’ai rapidement compris que ce n’était pas la sienne. Après avoir vérifié les 3 autres DB5 du parking, j’ai rapidement et malheureusement éliminé tout espoir de voir James Bond ce samedi.

Le rêve ne s’arrêtait cependant pas là.

À ma droite une série de Jaguar Type-E, dont une en version « tout alu » pour la course, capots ouverts et moteurs que même ma table de cuisine n’est pas aussi propre. À ma gauche la Ferrari Dino de Danny Wilde dans « Amicalement Vôtre » et trois pas plus en arrière, l’Aston Martin de Lord Brett Sinclair dans la même série.

 

Si vous ne savez pas de quoi je parle, c’est que vous êtes nés une génération trop tard ou que vous êtes un mes fils.

Je peux largement concevoir qu’une voiture se résume à 4 roues, un volant et un siège qui vous trimballe du point A au point B, personnellement c’est exactement ce que je pense, n’ayant ni la fibre collectionneur, ni l’envie de me tatouer la marque d’une voiture sur l’avant-bras, mais il faut tout de même reconnaître que quand vous arrivez sur un parking sur lequel trône une trentaine de voitures et que, pour vous mettre dans l’ambiance on vous dit qu’il y en a pour 25 millions de Livres Sterling, ça calme et ça remet les choses en place.

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Thomas Veillet – Investir.ch